La Société canadienne du cancer veut informer les Québécois des risques associés au radon
La Société canadienne du cancer (SCC) tient à rappeler aux propriétaires de maisons que le radon est un gaz radioactif cancérigène de source naturelle, que l'on ne peut ni voir, ni sentir, ni goûter.
MONTRÉAL, le 1er nov. 2015 /CNW Telbec/ - Novembre est le Mois de la sensibilisation au radon. La Société canadienne du cancer (SCC) tient à rappeler aux propriétaires de maisons que le radon est un gaz radioactif cancérigène de source naturelle, que l'on ne peut ni voir, ni sentir, ni goûter. Le mois de novembre et les mois d'hiver constituent une période idéale pour effectuer un test de mesure permettant de détecter la présence de radon dans sa maison, et ce, afin de prendre les mesures correctives nécessaires par la suite si le niveau est trop élevé.
Pourquoi la SCC se préoccupe-t-elle du radon? C'est simple. Après le tabagisme, le radon est la principale cause du cancer du poumon, le cancer le plus meurtrier au pays. Au Canada, on estime que 16 % des décès par cancer du poumon (un sur six) sont associés au radon, soit plus de 600 décès de Québécois chaque année (3000 décès au pays). Pour présenter un risque important de développer un cancer du poumon, il faut être exposé à des concentrations élevées de radon durant de nombreuses années. De plus, le tabagisme augmente considérablement l'effet du radon sur les poumons, d'où l'importance de réduire ou de mettre fin à sa consommation de tabac.
« Si vous êtes propriétaire d'une maison, il y a des choses que vous devriez savoir au sujet du radon. Ce gaz, qui est présent dans le sol, s'infiltre habituellement dans le sous-sol. C'est à cet endroit que vous trouverez la plus forte concentration. La seule façon de déterminer la quantité de radon présente est d'effectuer un test de mesure. La Société canadienne du cancer recommande de le faire à long terme pendant un minimum de trois mois parce que les niveaux de radon varient grandement d'une journée à l'autre. Les mois plus froids de l'année constituent le meilleur moment pour effectuer le test de mesure », a déclaré Jacinthe Hovington, directrice de la prévention du cancer et des services à la communauté à la SCC, Division du Québec.
Le docteur Jean-Claude Dessau, président du Comité intersectoriel québécois sur le radon (CIQR) du ministère de la Santé et des Services sociaux, a pour sa part fait savoir : « Il y a trois éléments principaux à retenir. D'abord, le radon est un gaz naturel cancérigène. Ensuite, il est possible de mieux protéger sa famille en mesurant le radon dans la maison, ce qui est simple et peu coûteux. Finalement, si le taux dépasse le seuil recommandé, il est possible de corriger la situation. Rappelons que Santé Canada recommande d'effectuer ces travaux de correction si la concentration retrouvée dépasse la ligne directrice de 200 Bq/m³ (Becquerels par mètre cube). »
Publication Index Santé : 2015-11-01
Nombre de visites depuis la publication : 7378
À lire sur Index Santé :